Lentilles Kératocône





lentille Kératocône laboratoire Dencott


Lentilles Kératocône


Maladie de l’œil qui concerne la cornée et qui touche 1 personne sur 2000, en général on détecte la maladie entre 10 et 20 ans. On commence à corriger la vue avec des lunettes et ensuite lorsque la cornée se
déforme on va mettre des lentilles rigides perméables à l’oxygène pour compenser et donc améliorer la vision.

Cette cornée est constituée de 5 couches de cellules.

La cornée va se déformer vers l’avant et prendre la forme d’un cône et entraîner une diminution de la vision et s’accompagner d’un astigmatisme.

Sur la majorité des patients, il touche les 2 yeux et au cours de l’évolution de la maladie des opacités sur la cornée vont se développer et diminuer l’acuité visuelle.

Cela donne l’impression d’un brouillard visuel et d’une déformation des images et parfois un sentiment d’éblouissement avec la lumière.








Prévalence du kératocône :

Variable selon les auteurs :   0.4 à 0.6  % ( Dr T. DAVID ),  0.15 à 0.6 % (N.BIER et LOWTHER),  1 cas sur 2000  (RABINOWITZ),  en France estimation de 30 000 cas (2000).

 

Incidence du kératocône sur la vie sociale et professionnelle :

Le porteur de kératocône est corrigé avec des verres  astigmates au début et obtient une vision supérieure à 8/10. Mais rapidement, les lunettes ne permettent pas de conserver une acuité correcte et seul le port de lentilles de contact permet de retrouver 90% de l’ancienne acuité.

Grâce au port de lentilles de contact qui adaptées et réajustées tout au long de la vie, le porteur de kératocône conserve une acuité satisfaisante de loin comme de près.

Certaines professions nécessitant une acuité supérieure à 8/10 ne seront pas accessibles.

Les acuités des porteurs de KC sont largement au-dessus des acuités requises pour la conduite automobile qui nécessite une acuité >5/10 sur le meilleur œil et 1/10 sur le plus mauvais œil.

 

Signes précurseurs :

Le frottement des yeux  (66 à 73 %) est constaté dans le questionnement des sujets atteints de KC.

Souvent, on observe une déformation accentuée du côté de la main dominante. Les sujets de tempérament allergiques (30%) se plaignent d’yeux secs et sensation de corps étrangers,  de rhume des foins, asthme, eczéma, conjonctivites printanières et autres allergies.

Il est absolument déconseillé de se frotter les yeux au risque d’augmenter la déformation cornéenne.

 

Etiologie et évolution du kératocône :

Le kératocône touche l’adolescent ou le jeune adulte, la plupart du temps sans défaut visuel préalable.  La cornée, directement placée à l’avant de l’œil, est lubrifiée par les larmes qui la protègent et la nourrissent essentiellement par l’oxygène de l’air dissout dans les larmes. 

La cornée  doit être parfaitement transparente et régulière ; elle assure les 2/3 de la puissance de l’œil et focalise les images sur la rétine afin d’assurer la vision par le cerveau.

La cornée d’épaisseur (500 µm au centre et 700 µm en périphérie) comprend 5 couches : à l’avant, l’épithélium (d’épaisseur 50 µm, la seule couche cornéenne qui se régénère), puis la membrane de Bowman, le stroma en cause dans la déformation du kératocône, la membrane de Descemet, et l’endothélium en contact avec l’humeur aqueuse dans la chambre antérieure de l’œil.

 

Cornée :

L’évolution par crises successives altère la vision d’un œil, le 2ème œil évolue toujours avec 1 ou 2  stades de retard dans 90% des cas de KC.

Age moyen d’apparition vers 16 ans après la puberté

Age de la détection : ≈ 20 - 30 ans

Évolution très variable :  le KC évolue sur 5 à 6 ans, suivis d’une phase stable , puis possibilité d’évolution par crises plus espacées.

Dans les cas de kératocônes les plus avancés (15 % des KC), la cornée trop amincie présente des zones de cicatrices pénalisant la vision.  Une greffe de cornée permet de retrouver une cornée claire  et une acuité relativement bonne. Un astigmatisme persiste en général. Celui-ci se corrige par des lunettes ou parfaitement par des lentilles de contact de géométries spécifiques sur mesure.

 

Correction du kératocône par lentilles de contact :

La cornée kératocônique présente une surface irrégulière et asymétrique. Les déformations peuvent être centrées dans la zone de la pupille et pénaliser très tôt la vision. Les déformations sont plus souvent en inféro-temporal et diamètre variable. Les images vues par le sujet sont alors  dispersées. On prend souvent la comparaison d’un miroir déformant dans lequel  l’image est restituée distordue.

La topographie, les prises de mesures et les examens préliminaires permettent au contactologue de déterminer une forme et une puissance de la lentille de contact. Celle-ci  posée sur la cornée tient par capillarité grâce aux larmes et à l’alignement de la forme ajustée avec précision.

La surface antérieure de la lentille est symétrique et régulière, la face arrière de la lentille est ajustée à la surface irrégulière de la cornée. Les larmes comblent l’espace entre la face arrière de lentille et la cornée. Chez le porteur de lentille, un nouveau système optique est  alors créé par l’ensemble «  lentille +  larmes + cornée ».

Ce nouveau système optique  joue optiquement le rôle d’une cornée normale avec une face avant est lisse et régulière. Les rayons lumineux qui arrivent sur l’œil, traversent maintenant le système optique ainsi créé pour se focaliser correctement sur la rétine : la vision optimale est retrouvée.
 

 


 



Evolution du Kératocône


Stade I

  • Suspecté lors d’astigmatisme irrégulier et myopie évoluant avec diminution modérée d’AV
  • Kératométrie : rayons 7.10 mm
  • Difficulté d’alignement des mires
  • Vidéokeratoscopie : cône débutant


Stade II

  • Rayons tres cambrés 6,50 à 7,00 mm
  • Mires déformées
  • Astigmatisme irrégulier +++ ( 4- 5 D )
  • Amincissement cornéen, stries stromales profondes
  • A .V lunettes insuffisante


Stade III

Kératométrie 6.00 mm non mesurable

  • Amincissement extrême du sommet de la cornée
  • Rupture de la membrane de Descemet possible
  • Œdème cornéen central



Au stade IV

la base du cône dépasse 7mm au test de Charleux



 





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lentille Kératocône laboratoire DencottLes lentilles de contact : la solution.
Des études américaines montrent l’intérêt d’équiper les porteurs de kératocônes en lentilles perméables à l’oxygène afin de leur donner le meilleur confort visuel. (les cahiers d’ophtalmologie juillet 2012).

 








Exemple de topographie d'un Kératocone

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